• La quête de la liberté,  un livre de Brice

     

     

                                                              Brice

     Brice est né en 2000 dans un petit village tranquille du nord-est de la France. Très vite, il montra une grande passion pour la lecture et l’écriture et les animaux… Aujourd’hui, il a très envie de partager à ses lecteurs ses nombreux rêves magiques et mystérieux… Dans son premier livre : la quête de la liberté, il exprime d’une part, l’envie de liberté de jeune, de tout un peuple mais aussi son envie de liberté, son histoire commence à prendre forme à son entrée en 3ème, par une  journée (de cours ennuyant…), il rédigea les deux premier chapitres de son livre… Il espère que grâce à ce livre, les adultes pourront l’espace d’un instant redevenir des enfants ("Toute sa vie l’on doit être un enfant" Henri Matisse).


     Avant-propos

                                               "La vérité vous rendra libre"

                                           Jésus Christ, évangile selon St Jean.

     

    Chaque personne, chaque chose, a des faces cachées, même un méchant est capable d’être généreux et bon, trouvez la vérité sur ses bourreaux, permet de libérer certaines choses, par exemple, si vous êtes harcelés par un ami au boulot, à l’école… ("On ne naît pas méchant on le devient, souvent par obligation"). Votre harceleur, a lui aussi des souffrances, si vous les trouvez vous le libèrerai et vous aussi par la même occasion. Toutes les personnes ont une part de gentillesse et de méchanceté… J’écris pour la liberté, pour toutes les libertés, pour les hommes (Nelson Mandela, Charb, Cabu, et tous les autres). Pour un peuple, (le peuple juif, musulman, et chrétien), car la liberté est un idéal qu’il est difficile d’atteindre. Et tous ceux qui sont mort pour la liberté


     

    A vous qui vous êtes sacrifiés pour la liberté, à tous ceux qui sont en quête de liberté et à tous ceux qui rêvent du bonheur sans pouvoir le déguster… c’est pour vous que j’écris ce livre, j’espère qu’il pourra vous donner la liberté, votre liberté…


    Introduction :

                                                             La liberté

     La liberté, est par définition, le fait d’avoir la possibilité de mouvement, d’actions et de paroles… La liberté s’oppose à l’idée de séquestration, d’enfermement… Un Homme libre est une personne qui n’appartient pas à autrui, qui n’a pas le statut d’esclave. La liberté a souvent était réduite et abrogée au maximum, l’esclavage en est une preuve réelle. Malheureusement, aujourd’hui encore, l’esclavage existe, certes sous des formes différentes : dans certains pays, des enfants et des femmes travaillent plus de seize heures par jour, dans des conditions de travail horrible. Ces femmes, ces enfants, ces Hommes sont des esclaves de la société de consommation, « nos esclaves », ce sont eux qui fabriquent nos vêtements, nos téléphones pour un salaire ridicule… Et les domestiques qui sont-ils ? Ce sont tout simplement les esclaves des bourgeois… condamnés à obéir aux exigences « d’un propriétaire ».  Et pourtant, depuis 1789, il existe la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : considérant les hommes libres et égaux en droits dès leurs naissances. Mais est-ce vraiment le cas dans tous les pays ? La liberté existe-t-elle encore ? C’est à vous d’en juger… Dans l’histoire que vous allez lire ci-après, c’est une véritable quête de la liberté, une quête pour la liberté, des domestiques enfants maltraités… vont cheminer aux côtés d’êtres magiques pour une seule et même chose : la liberté. Les enfants étaient esclaves d’une vieille bourgeoise, et les créatures magiques sont esclaves des forces du mal… Tous, vont combattre les forces du mal représentant l’oppression et le manque de liberté.  L’histoire permettra aux grands de se rappeler comment leurs grands parents se sont battu pour la liberté et aux petits elle montrera que chacun doit-être prêt à se lever et à défendre sa liberté…

      Entre rêve, magie et quête… Plongez dans un univers passionnant, mon univers et le vôtre…

     Bienvenue dans un autre monde…

    Brice Di Dio

     

    Chapitre 1:

    La fuite

     

      Il faisait froid, très froid dehors, il neigeait même de gros flocons. Toutes les personnes du village dormaient, sauf une. Il n’y avait personne dehors, enfin presque. Les bois étaient calmes mais au loin, on entendait des branches craquées. Dehors, dans le froid et la neige, il y avait une petite fille d’à peine treize ans, nommée Lucie, elle était domestique chez les Maxfords… Chaque soir, se maîtresse l’envoyer chercher seau d’eau à la source de Clairbeau, celle-ci se trouvait à deux kilomètres de la propriété des Maxfords… Il fallait pour s’y rendre passer par champs et bois, dans le froid et cernés par les loups. La petite était connue pour son courage, mais elle rêvait de liberté, et surtout de vêtements, de nouveaux vêtements, qu’elle serait fière de porter, car elle avait les même depuis cinq ans ; un tee-shirt sale, un jeans troué et des chaussures trop petites pour elle. Souvent, le soir, en allant à la source, elle avait froid, elle aurait voulu pourvoir faire demi-tour, mais elle ne voulait pas, du moins elle ne pouvait pas, si elle rentrait le seau vide, elle devait subir  punition du fouet et de la privation de nourriture…. Ce soir-là, elle était calme, elle connaissait par cœur le chemin, elle ne le montrait à personne, mais elle avait très peur… Plusieurs fois, elle était tombée nez-à nez avec des loups monstrueux et effrayant. Depuis un certain temps, elle, Sauvage et Max avait prévu de s’enfuir, mais pour ce faire, elle devait déjà rentrer. Il était déjà minuit. Elle cheminait lentement, suffocante et fatiguée. Elle subirait certainement le fouet…

                                                                              ***

             Enfin, au bout de deux longues heures, elle arrivait dans le domaine des Maxfords… Sur le seuil de la porte, l’attendait Isabelle Maxfords, elle avait, tout comme avait pensé Lucie le fouet en main. La vieille Maxfords était grande, en mauvaise santé et enlaidi par l’âge. A peine la petite Lucie fut-elle entrée dans le domaine que la vieille hurla :

    -Dix minutes de retard Lucie, tu sais ce qui va t’arriver ?

    - Oui, répliqua tristement la petite fille.

    -Quand je te le dirais, tu iras chercher Sauvage et Max, c’est eux qui t’infligeront la punition, car mes forces ont faibli, et je ne te ferai pas assez mal… »

    En réalité, madame Maxfords n’aimait pas taper elle-même. Dans sa cruauté, elle allait encore plus loin… c’était les domestiques qui se fouettaient entre eux… De ce fait la petite Lucie allait chercher ses deux compagnons d’infortune.

     

                                                                        ***

     

                  Lucie courait vite, elle se précipita en entra en courant dans le dortoir des domestiques : une pièce grande et lugubre, la pièce comptait au moins trente lits, personne ne s’amuser à les compter… Le dortoir n’était chauffé qu’au plus profond de l’hiver, quand les températures descendaient en-dessous de moins dix degrés, ou quand la plupart des domestiques tombaient malade ou pire encore, mourraient de glacés… Quant à Lucie, elle traversait la pièce le plus vite possible, la Maxfords lui avait donné dix minutes seulement pour réveiller ses camarades, et elle ne voulait surtout pas dépasser le délai… Elle arrive enfin devant le lit de Sauvage et de Max, qui est aussi le sien…

     -Réveillez-vous, vite, je vous en supplie, cria-t-elle.

     -Hein ? Quoi ? Que se passe-t-il ? Questionna Max.

     -Oh non ! Ce n’est pas possible çà ! Et comment va-t-on faire pour s’échapper maintenant, demanda Sauvage qui venait d’être tiré d’un si beau rêve.

     -On n’a qu’un partir juste après, proposa Max.

     -Chut ! supplia Lucie, tu vas finir par réveiller tout le dortoir.

    -Alors là, je ne suis pas d’accord avec toi Max, déclara Sauvage. Pourquoi attendre qu’elle se fasse fouetter, écoutez, j’ai un plan…

    -On t’écoute, dit Lucie.

    -Au moment de te faire fouetter, tu nous feras un signe, peu importe lequel, à ce moment là, la Maxfords demandera à Max de te fouetter, il lèvera le fouet et fouettera la vieille, en déclarant quelque chose... et là, on s'enfuie..., expliqua Sauvage.

     -Je viens avec vous, dit Marc, un autre domestique, qui venait de se faire réveiller par le conciliabule.

     - Pas question, s’énerva Max.

     -Très bien, je raconterai tout à la Maxfords, déclara Marc.

     -Oui, bonne idée, toi tu passes par derrière avec Laura, d’ailleurs réveille-là, s’exclama Sauvage.

     -Pas besoin de me réveiller, c’est déjà fait, expliqua Laura.

     -Vite il faut y aller, s’impatienta Lucie, avant que la Maxfords ne se doute de quelque chose.

     -Oui, allons-y, dit Max…

     -Bonne chance, murmura Laura.

     -Oui, on va en avoir besoin, chuchota Marc.

     -En route, lança Max.

     A ces mots, Laura et Marc, s’enfuirent par l’arrière de la propriété.

     

                                                                                                            

                                                                                                                 ***

     

                  

    Les trois amis retournèrent alors dans la cour, là, la vieille Maxfords les attendait impatiemment. Elle ouvrit la bouche et prononça son « jugement ».

     -Moi, Madame Maxfords, j’accuse Lucie de tentative de fuite… elle a eu dix minutes de retard, mais rapidement, elle a regretté et a fait marche arrière. En ces termes, je la condamne selon les lois que je viens d’inventer, à quarante coups de fouets et à deux jours de privation de nourriture ainsi qu’un enfermement dans les caves, elle recevra les coups immédiatement.

     -Menteuse, déclara la pauvre petite domestique, j’ai juste fait une pause et j’ai bu une gorgée de l’eau que je portais, c’est tout je vous le jure.

     -Tu oses m’insulter petits garnements ! J’ajoute donc à ton jugement le vol et la trahison. Ça te fera un total de cent vingt coups de fouets, s’énerva la Maxfords.

     -Non !!! hurla la petite fille, pas çà, pitié !

     -Agenouille-toi, torse nu, ordonna la vieille femme, avec une voix rugueuse.

     La Maxfords aimait les punitions qui mettaient dans la honte et l’embarras les domestiques… La pauvre petite fillette s’agenouillait donc, elle regardait Sauvage et Max, et leur fit le fameux petit signe, ils le virent… Max leva le fouet et hurla :

     -Mort à la Maxfords.

     Après avoir prononcé ces mots, il fouetta de toutes ses forces Isabelle. Tous trois se relevèrent  alors et appliquèrent le plan : ils se sauvèrent, ils courraient très vite de peur de se faire rattraper par les autres domestiques « les toutous de la Maxfords ». Ceux qui espéraient être libre sans rien faire…  Les trois compagnons, désormais libre, courrait de plus en plus vite. Au bout de dix minutes, ils s’arrêtèrent puis se retournèrent et virent que la propriété était désormais loin. Soudain, au loin, Lucie aperçu Marc et Laura, ils courraient vite… Une fois qu’ils furent arrivés près des autres, Max prit la parole :

     -Nous voici… libre… enfin… mais nous sommes seul… dans la nature… livrés à nous même… il nous faut nous enfoncer dans la forêt et nous trouver un coin où s’installer pour la nuit… Qu’en pensez-vous ?

     -C’est une bonne idée, dit Lucie.

     -Je n’en pense pas moins, dit Laura.

     Sauvage hocha la tête, en guise d’approbation.  

     

                                                                             ***

     

                   Cela faisait déjà deux heures, que les cinq domestiques devenues libres marchaient en direction de la forêt. Ils cherchaient un endroit calme et tranquille pour passer la nuit. L’entrée de cette grande forêt n’était plus très loin… Max entra la premier dans la forêt, celle-ci était sombre et profonde … Max prit alors la parole :

     -Enfin, ici, nous sommes enfin en sécurité, enfin je crois, il nous faut encore marcher un petit peu, jusqu’à trouver un point d’eau et des baies, ainsi qu’un endroit pas trop sombre.

     -Je suis d’accord, je ne supporte pas le noir, rétorqua Laura.

     -Moi aussi, reprit Lucie.

     Ils recommencèrent donc à marcher, toujours plus lentement car toujours plus fatigués…  Après avoir parcouru plusieurs quelques kilomètres, ils tombèrent sur « un paradis sur terre » autour d’eux, il y avait des chutes d’eau ; de quoi se lavait pensa Laura. Des baies à volontés, du bois, et surtout cet endroit devait être l’endroit le plus clair de toute la forêt. Tous se mirent à la tâche, Max essaya d’allumer un feu, Laura alla chercher de l’eau à la source, et en profita pour se laver, Lucie ramassa des baies, Marc du bois et Sauvage dormait déjà. Tous savouraient leurs nouvelles libertés…


                                                                 ***

     

     

    Quelques parts, au fond de la forêt, au creux d’un grand arbre, une réunion extraordinaire se tenait… Du dehors, des murmures se faisaient entendre… C’était une réunion magique, d’êtres aussi étonnants que magiques… Une réunion d’elfes… Cette assemblée était présidée par le roi Alphontus, au bout d’un  long moment de silence, il prit enfin la parole :

     -Chers amis, chers frères, peuple de la Province de L’Arbre Sacré, je suis heureux de vous annoncer, que ce que notre peuple des elfes attend depuis si longtemps vient enfin de se réaliser : souvenez-vous, que disez la prophétie des elfes : « le jour où des humains, viendraient à séjourner dans l’endroit le plus clair de la forêt, et que parmis-eux, il y aurait trois filles et deux garçons, alors chers elfes, je vous le garanti, formez-les, prenez-les en amis, car ceux-ci sont vos alliés, vos délivreurs, nos prophètes… Ceux qui délivreront notre peuple des forces obscures, des forces du mal…  La guerre sera rude et longue, mais grâce à eux vous gagnerez, mais jamais, au grand jamais il ne vous faudra surestimer vos forces et vos capacités… ». Nous devons donc aller les cueillir dans leurs sommeils et les conduire dans notre monde pour les former… Allons-y les amis! le jour de la grande victoire approche…

     -Hourra! Crièrent tout les elfes.

     

                                                                        ***

     

              Les enfants dormaient à poings fermés, ne se doutant pas encore de ce qui allaient leurs arriver… Ils  dormaient paisiblement. Depuis longtemps, ils ne se reposaient plus, ils ne dormaient plus, de peur d’être réveillés par le fouet. Là, tous dormait, tranquillement, libre de fatigue… Soudainement, les elfes apparurent, les enfants ne remarquaient même pas qu’ils étaient actuellement transportés par des elfes…

     

     

     

          ***

     

               

     

                Le lendemain matin, après une longue nuit de sommeil, les enfants s’éveillaient surpris de se trouver chacun dans un lit, au chaud, dans une vraie chambre, peinte en bleu, elle était majestueuse, immense, presque royale. Des habits neufs ont été disposé sur chaque table de nuit fit remarquer Laura :

     -Regardez ma tenue : costar, jeans et chaussures, dit Marc.

     -La classe! Répliqua Lucie.

     -Carrément, repris Laura, tout en lui lançant un sourire.

     -Pfft, poussa Max, jaloux.

     -Mais où sommes-nous ? S’interrogea Sauvage.

     -En haut d’un arbre, s’étonna Marc.

     -Mais tu te fous de nous, s’enquiert de répondre Max.

     -Non, viens voir par toi-même, rétorqua Laura.

     -Oui, j’arrive…. Purée vous avez raison! Dit Max

     -Il faut partir et vite, ordonna Lucie.

     

     Suite: voir chapitre 2... Merci

     

     

     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

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  • Chapitre 2 :

     La rencontre

     

     

            Les enfants se posaient des tas et des tas de questions, ils essayent de comprendre ce qui leurs étaient arrivés, et comment ils avaient atterris dans cette arbre. Lucie venait de proposer à ces amis de s'enfuir. Tous cherchaient un moyen de s'enfuir.

    -Et la porte est fermée à clé, s’énerva Laura.

    -Nous sommes bloqués, s’impatienta Lucie.

    En effet, les elfes, avaient pris soin de verrouiller la porte. Ils savaient que les enfants essaieraient  de s’échapper… Mais les cinq amis, eux, ne se laissaient pas décourager ainsi, ils cherchaient. Soudain, dans le fond de ce qui semblait être un couloir, ils purent entendre une grande agitation ; des bruits de pas résonnaient, des cris retentissaient :

    -Quelqu’un arrive, s’apeura Laura.

    -Cachons nous, proposa Marc.

    -Ca ne sert à rien, lui répondit Lucie.

    Les bruits de pas, eux, se rapprochaient de plus en plus, les domestiques devenues libres, avaient de plus en plus peur, quand tout d’un coup, tout près de la porte, une voix résonna, cela semblait être un ordre donné dans une autre langue… Une clé s’inséra alors dans la porte, faisant tourner le verrou, dans un grincement insupportable, la poignée se mit à se baisser très lentement. Quand enfin, au bout de longues minutes d’angoisse, la porte s’ouvrit, les enfants virent apparaitre un elfe, plus grand que les autres, portant une couronne, les enfants pensèrent immédiatement à la légende des elfes, ils avaient donc à faire au Grand roi des elfes :

    -Bonjour à vous prophète! Le peuple des elfes vous remercie d’être venu nous délivrer, heureux sommes-nous! Voici un plateau repas, ce n’est pas grand-chose, mais c’est assez pour vous faire reprendre des forces… Préparez-vous, tout à l’heure, vous passerez devant le conseil elfique…

    -Qui êtes-vous et que nous voulez-vous ? interrompit Max.

    -Petit insolent, comment oses-tu couper la parole à sa majesté le roi, hurla un des gardes qui était resté près de la porte, pour éviter une tentative d’évasion.

    -Retirez-vous gardes! Je veux être seul avec ces braves petits prophètes, ordonna-t-il.

    -Bien majesté, répondirent les gardes.

    -Chers prophètes, je m’appelle Alphontus, je pense que vous l’aurez compris, je suis le roi des elfes. Vous êtes nos prophètes. En vous couchant dans l’endroit le plus clair de la forêt, vous avez acceptés d’être formés par des elfes, dans le but de nous libérer, expliqua le roi.

    -N’importe quoi, cet homme est fou, murmura Max.

    -Laisse-le parler! Reprit sèchement Lucie.

    -Vous libérez de qui ? Questionna Laura.

    -Des forces du mal, les géants (qui n’étaient en fait que des hommes entrainer par le Roi Philipe déchu de la couronne en 1789), de lutins qui revendiquent nos territoires et de bien d’autres… Ma province, celle de L’Arbre Sacré, est la seule contrée encore libre du royaume.

    -Et que pouvons-nous faire pour vous aider ? interrogea Marc.

     -Tout, seul des humains formés par des elfes peuvent prétendre combattre les forces di mal…. Vous êtes notre seul espoir…

    -Et combien de temps dure cette formation ? Questionna Laura.

    -La formation dure trois ans, elle constitue en la formation à l’utilisation des armes, la découverte des pouvoirs magiques et des méthodes de survie…

    -Il faut que nous en discutions, conclut Laura.

    -Oui, dit Lucie.

    -Bien les enfants, à tout à l’heure et bon appétit, je ne ferme pas la porte à clé, de cette façon, vous pourrez aller visiter le dernier étage du palais, c’est dans celui-ci que se déroulera votre formation…

    -Au revoir, et merci, répondirent les enfants en chœur.

     

     ***

     

                     La discussion avec le roi avait fatiguée et affamée les enfants, ils se jetèrent sur le panier repas. Celui-ci était constitué de fruits à profusions, de gâteux et de baies… Une fois le repas terminé, les « prophètes » décidèrent d’aller visiter le palais, et en particulier le dernier étage qui était réservés aux enfants prophètes. Max franchit le seuil ; de la porte en premier, suivi des autres… L’avant dernier étage,  celui où les enfants ont passé la nuit était en fait l’étage royal, mais aussi l’étage réservé aux invités  de marques… Le palais ressemblés étrangement à un nid d’abeille, il était entièrement recouvert d’or et d’argent, ce peuple devaient être riche pensèrent les enfants. Au fond du couloir,  il y avait un amoncellement  de salle. En ouvrant la première salle à gauche, les enfants tombèrent sur ce qui semblait être une salle de magie. Malheureusement, la visite du dernier étage dut s’arrêter très vite, car Marc rappela qu’il était temps de retourner dans leurs chambres. Ce que les enfants ne savaient pas est que les elfes sont un peuple toujours en retard, contrairement à eux, habitués à arriver en avance pour ne pas subir le fouet…

     

                                                           ***

     

                    Les enfants patientaient sagement sur leurs lits. Mais une fois n’est pas coutume, le roi arriva pile à l’heure… Il demanda aux enfants de le suivre. Ceux-ci passèrent par un tas de pièce aussi somptueuse les unes que les autres. Certainement des suites royales. Au bout d’un long moment, ils arrivèrent devant une salle, qui était la salle d’audience des elfes, le roi conduisit les enfants vers un long banc doré. Quant à lui, il se dirigea vers un immense trône. Autour des enfants, il y avait une foule immense de conseiller, de soldats et de gens du peuple…le roi prit la parole en premier :

    -Chers amis, devant-nous, vous pouvez voir nos prophètes, ceux qui sont venus pour nous libérer, selon les coutumes de notre beau pays, un des ministres, va poser les questions d’usage, il s’agira de Todd, clama-t-il.

    -Bien, me voici, répondit une voix dans l’assemblée.

    -Commencez vos questions, demanda le roi.

    -D’accord, répliqua le ministre, chers prophètes, souhaitez-vous rester parmi nous ?

    -Oui, répondit Lucie.

    -Souhaitez-vous aider le peuple des elfes à combattre les forces du mal ?

    -Oui, s’exclama Laura.

    -Souhaitez-vous devenir des chevaliers de l’ordre des elfes ?

    -Carrément, cria Max.

    -Souhaitez-vous connaître de nouveaux pouvoirs ?

    -Bien sur que oui, déclara Sauvage.

    -Souhaitez-vous être formés par des elfes ?

    -Humm, répondit Marc, difficile la question.

    -C’est oui ou c’est non, repris le ministre.

    -C’est oui évidemment, lança Marc.

    -Hourra! Cria tout le peuple.

    -Au nom de tout notre peuple, je vous déclare citoyen elfes et apprentis elfes, déclara le roi.

    -Merci! Crièrent les enfants.

    -Je vais maintenant vous assignez vos professeurs : Marc tu auras Forx, Max tu hérites de Ghor, Thoron enseignera à Laura, Lucie tu auras Miniums et toi Sauvage tu seras l’élève de Cordiors. Vous pouvez regagner votre suite, vos professeurs viendront vous chercher plus tard.

    -D’accord, repris Laura.

     Les enfants sortirent donc de la salle d’audience sous les applaudissements et les cris de joies des elfes…

     

                                                                              ***

     

     

     

     

    Quand ils ouvrirent la porte de leurs chambres, sur le lit, ils trouvèrent des costumes tout neufs, composés d’une chemise et d’un jeans, pour les garçons et d’un chemisier et une jupe pour les filles. Sur la table, au milieu de la pièce, ils trouvèrent des assiettes et des plats, c’était du gigot de mouton, des frites et du coca, jamais ils n’avaient eu un repas si délicieux, et surtout préparés avec amour… Ils mangeaient tellement, qu’il ne restait même aucune miette… Le repas les avait fatiguait mais ils préféraient attendre leurs maîtres respectifs, ce soir, pour la première fois, ils allaient être séparés. Soudain, quelqu’un toqua à la porte, Laura alla ouvrir :

    -Bonjour! Dit-elle.

    -Bonjour, je suis Miniums, je viens chercher Lucie, dit l’elfe qui se trouvait derrière la porte.

    -Je suis là, indiqua Lucie.

    -Très bien, enchanté Lucie, remballe tes affaires, nous allons y aller…, répondit Miniums.

    -C’est comme si c’était fait, répondit Lucie.

    Sur ce, Lucien remballa toutes ses affaires, les autres sachant que leurs tours viendraient se mirent aussi à remballer leurs affaires. Puis Lucie, rejoignit son maître et tout deux s’en allèrent.

     

                                                            ***

     

                Miniums fit passer Lucie par un long dédale de couloirs, Lucie reconnaissait très bien ce chemin, ce matin, elle l’a emprunté avec ses amis. Le maître passa cependant par l’escalier en pierre massive.

    -Ta chambre est la derrière au fond du couloir Lucie, c’est la plus grande de toutes les chambres, la mienne est juste en face de la tienne, lui expliqua Miniums.

    -Et savez-vous où sont les chambres de mes amis ?

    -Oui, la chambre juste à côté de la tienne est celle de Laura, et à côté i y a Sauvage, les garçons eux sont dans un autre étage, lui répondit l’elfe.

     Enfin Lucie arriva devant sa chambre, Miniums  lui ouvrit la porte. La chambre était joliment décorée, mais elle était un peu petite.

    -C’est une très belle chambre, dit Lucie.

    -C’est moi qui l’aie décorée, j’espère qu’elle te plaît, je vais aller dans ma chambre, si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas. Demain, nous irons dans la forêt tu apprendras à te camoufler. Bonne nuit Lucie, rétorqua Miniums.

    Lucie se posa sur son lit, elle examina sa chambre, il y avait des livres partout… Elle prit un livre intitulé « les forces du mal ». Mais à peine eu-t-elle commencé à le lire qu’elle s’endormit…

     

     ***

                 Dans la suite royale, Laura, Sauvage, Marc et Max attendait impatiemment leurs maîtres, cela faisait déjà dix minutes que le maître de Lucie, était venu l’à chercher. Tous étaient nerveux à l’idée de rencontrer leurs enseignants… Quelqu’un toqua, et n’attendit même pas la réponse pour ouvrir, derrière la porte, il y avait deux hommes :

    -Bonjour, nous sommes Cordiors et Thoron et nous venons chercher Laura et Sauvage, qu’elles rassemblent leurs affaires.

    -Nous sommes là, répondirent les deux jeunes filles, et nos affaires sont déjà rassemblées, nous sommes prêtes.

    -Dans ce cas, suivez-nous, demanda l’homme qui était à droite de la porte.

    Les filles embrassèrent (sur la joue) en leurs souhaitant bonne nuit. Puis elles suivirent leurs enseignants.

     

    ***

             Elles passèrent par le même chemin que Lucie, mais elles arrivèrent plus vite que celle-ci. Cordiors fit signe à Sauvage d’entrer dans la troisième chambre. Et  Thoron indiqua la seconde chambre à Laura.

    -Bonne nuit les filles dit Cordiors, demain Sauvage, nous aurons un cours de magie.

    -Chouette, s’exclama la fillette.

    -Quand à toi Laura, tu iras chez Ratibuma, il t’enseignera l’histoire et la géographie de notre monde. Bonne nuit et reposez vous bien, déclara Thoron.

    Les deux filles pénétrèrent en même temps dans leurs chambres respectives, les deux chambres étaient identiques en tout point à celle de Lucie, les deux filles  tombèrent très rapidement dans les bras de Morphée, qu’elle dure journée  pensa Laura, elle ne s’était pas lavée aujourd’hui…

     

     ***

                          A peine les deux filles parties, dans la suite royale, quelqu’un se présenta à la porte, celle-ci étant resté ouverte, il n’eut pas besoin de toquer.

    -Bonjour, je suis Ghor, et je viens vous chercher, Forx est malade, il n’a pas pu venir.

    -Pas de problème, nous arrivons, dit Marc.

    -Bien, veuillez me suivre, vous n’êtes pas au même étage que les filles, elles sont au dernier, quant à vous, vos chambres sont au deuxième étage. Mais contrairement à elle, vous êtes dans la même chambre, il s’agit de la quatrième à droite au fond de ce couloir. Je dois vous laisser ici, car je dois aller à l’herboristerie chercher un médicament pour Forx.

    -Bonne nuit déclara Ghor, qui était déjà à l’autre bout du couloir.

    Les deux garçons heureux d’être dans la même chambre, se précipitait pour choisir en premier leurs lits. Finalement, au bout d’une course enragée, ce fut Marc qui le premier pénétra dans la chambre. Celle-ci était composée d’un salon-bibliothèque, et de chaque côté,  il y avait des chambres identiques en tout point…

    Comme les filles, après avoir choisi leurs pièces de repos, ils tombèrent dans un sommeil très profond.

     

                                                         ***

     Tous dormaient, prêt à affronter leurs nouvelles vies d’aventures qui s’offrait à eux…

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     

     

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  • les haut elfes

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  • Conformément aux articles du code pénale, relatif aux droits d'auteurs:

           --Article. L.335-3. Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une œuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés par la loi.

          --Article. L.335-4. Est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300.000 Euros d'amende toute fixation, reproduction, communication ou mise à disposition du public, à titre onéreux ou gratuit, ou toute télédiffusion d'une prestation, d'un phonogramme, d'un vidéogramme ou d'un programme, réalisée sans l'autorisation, lorsqu'elle est exigée, de l'artiste-interprète, du producteur de phonogrammes ou de vidéogrammes ou de l'entreprise de communication audiovisuelle. Est punie des mêmes peines toute importation ou exportation de phonogrammes ou de vidéogrammes réalisée sans l'autorisation du producteur ou de l'artiste-interprète, lorsqu'elle est exigée. Est puni de la peine d'amende prévue au premier alinéa le défaut de versement de la rémunération due à l'auteur, à l'artiste-interprète ou au producteur de phonogrammes ou de vidéogrammes au titre de la copie privée ou de la communication publique ainsi que de la télédiffusion des phonogrammes.

     

    ---Toute mise en réseau, toute rediffusion, sous quelque forme, même partielle, sont donc interdites de même que toute reproduction, exposition, publication, diffusion ou utilisation d’une quelconque façon à des fins publiques et commerciales.

    --Tout autre usage est soumis à autorisation préalable et expresse. La violation de ces dispositions impératives soumet le contrevenant, et toutes personnes responsables, aux peines pénales et civiles prévues par la loi.

     

    Cordialement

    Brice Di Dio

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Chapitre 3 :

    L’entraînement

          

                Dans l’arbre, la nuit fut fraiche, et le vent ne tarda pas à frôler les orteils des enfants, ce qui finit par les réveiller. Cette sensation était assez désagréable, elle leur rappelait le gel de leur chambre d’esclave chez les Maxfords … Ce même froid qui souvent les rendait malade… Alors ils se réveillaient en sursaut, de peur de se retrouver encore et toujours dans le grand dortoir de la propriété de la vieille femme. Heureusement pour eux, en ouvrant leurs paupières, ils se trouvaient encore et toujours au cœur de l’arbre. Dans les couloirs, il y a avait de l’agitation. Enfin, au bout d’une nuit qui semblait durer des heures, le seul pointa le bout de son nez. Laura s’empressa de sortir de son lit, elle se dirigeait vers sa salle de bain, où elle fut contente de trouver une jolie petite robe rouge, auxquelles étaient assortis de petite bottine noire.  Une fois habillée, elle allait vers l’unique fenêtre de sa chambre, celle-ci donnait sur un petit jardin une sorte de potager. Là, elle put reconnaitre Thoron, il leva les yeux, elle lui fit signe il le lui rendit. Ce fut là un échange très court. Laura fut alors déranger dans ses pensées : quelqu’un se trouvait derrière sa porte… On toqua, elle s’empressa d’aller ouvrir. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir Thoron, comment as t’il fait pour être déjà ici, s’interrogea t’elle.

    -Bonjour Laura ! J’espère que tu as bien dormi, demanda Thoron.

    -Pas tellement bien, hésita Laura, en fait il a fait un peu froid et il y avait du bruit dans les couloirs…

    -Ha ! Oui ! Albida le magicien du royaume a fait une petite erreur de proportion dans la potion de la chaudière ce qui a eu pour effet de la transformer en congélateur, expliqua Thoron, mais la bêtise a été réparé.

    -Alors c’était ça l’agitation dans les couloirs ! Sinon qu’allons nous faire aujourd’hui.

    -Non l’agitation venait de la pièce royale, située juste en face de la tienne ; en fait la reine Liline a enfanté deux magnifiques petits êtres : le Prince Akim 1eril succèdera au Roi Alphontus et le prince Aaron le secondera. Tu auras sans doute l’occasion  de les voir très bientôt, car normalement toi et tes amis, vous serez déclarer elfe le même jour que plusieurs autre enfants dont les deux princes. Et pour répondre à ta seconde question, aujourd’hui je vais t’emmener cher le mage Ratibuma, qui t’enseigneras les secrets du peuple des elfes, nous partons dans dix minutes.

    -Pas de problème, reprit Laura.

    A ces mots, Thoron ferma la porte, laissant le temps à son élève de finir de se préparer. Au bout d’un temps assez long, elle se décida enfin à sortir de sa chambre, sur la pallier, impatient Thoron l’attendait, il lui fit un signe de la main, pour lui demander de le suivre. Alors ils quittèrent le palais, ils passèrent dans une forêt assez dense, sur les côtés du chemin, il y avait des champignons, des fleurs, et des animaux qui gambadaient sans crainte, tout près de Laura. Cette forêt était magnifique, les arbres y était très haut, les fleurs très variées dégagées un doux parfum et les animaux inspiraient le bonheur, c’est magnifique, ne cessait de penser Laura. Les deux acolytes cheminèrent pendant un long moment, enfin au loin, Laura aperçu une maisonnette.

    -Je dois te laisser ici Laura, déclara Thoron, on a besoin de moi au palais, mais ne t’inquiètes pas je reviendrais te chercher ce soir.

    -Me laisser toute seule ? Ici ? Dans un lieu que je ne connais même pas ! Mais je vais me perdre ! S’inquiéta Laura

    -N’aie crainte, ici ne risque rien, l’à rassura Thoron.

    -Si tu le dis. Salut Thoron.

    Celui ne prit même pas le temps de répondre, il se hâta de retourner au palais, laissant Laura, seule face à tous les dangers de la nature. Mais celle-ci qui était très courageuse, continua le chemin, et arriva à la maison du sage, elle leva la main pour toquer… mais…

    -Entrez, cria une voix de l’intérieur, ce qui surprit Laura, tu es surement l’humaine venue sauver le peuple des elfes questionna Ratibuma.

    -Euh…. Oui je crois bien que c’est moi, hésita Laura.

    -Et bien il y ‘en a du travail avant que tu puisses nous sauver, se moquer Ratibuma, je rigole ma fille, je peux voir en toi la force et le courage, tu auras un avenir brillant. Ravi de faire ta connaissance, reprit le mage

    -C’est que… déclara Laura, sans doute très intimidée.

     

    -Je vais aller à l’essentiel, et commencer par t’apprendre la géographie de base de notre pays.

    -Chouette ! J’adore la géographie ! s’exclama Laura.

    -Bien tout d’abord, au Nord, il y a les territoires inconnus, jamais personne n’a osé s’y aventurer. A l’Est, il y a les territoires occupés, mais çà, je t’en parlerai quand nous aborderons l’histoire. Au Sud, il ya les territoires cachés, peu d’elfes s’y sont aventurés, mais le peu qui s’y sont été ne sont pas revenu…  A l’ouest, tu verras les territoires libres ou productifs, comme leurs noms l’indiquent, c’est dans cette région que la plupart des ressources du pays sont produites… Et enfin, au milieu, il y a la Province de L’Arbre Sacré, c’est là que tu loges, mais c’est aussi la demeure royale…

    -Ouah ! C’est très grand votre pays… s’étonna Laura.

    -Maintenant l’histoire de notre pays, je vais commencer par l’histoire de la Province de l’Arbre sacré… On raconte qu’en -43 avant Tom Baboum…

    -Qui se Tom Baboum questionna Laura.

    -C’est un très grand prophète qui as fondé sa propre religion le Baboumsime, mais çà tu l’apprendras avec Thoron, répondit le mage. Bien donc  on raconte qu’en -43 avant Tom Baboum, a de ses mains fondés l’arbre, il y aurait accompli de nombreux miracles, mais comme tout les grands prophètes le peuple ne le croyait pas, il fut donc écartelé et mourut dans l’enceinte même de l’arbre, on raconte que souvent, il apparait en songe au roi et au prince de sang pur. Depuis cet évènement tristement célèbre, la Province de L’Arbre à été sanctifier par le roi c’est donc pour çà qu’en parle d’Arbre Sacré.

    -Ouah ! Quelle histoire s’étonna Laura.

    Le mage jeta un coup d’œil sur ce qui semblait être une montre…

    -Il est déjà dix huit heures, dans trente minutes, ton maître viendra te chercher, je vais donc m’empresser de te parler des territoires occupés en 1487, les forces du mal commandés par Yan le Géant, attaquèrent notre province par surprise, ils passèrent par le territoire Nord, où ils furent lamentablement battu, ils se dirigèrent alors vers la Province de L’Arbre Sacré, malheureusement, les gardes n’ayant pas été prévenu assez vite de l’arrivée imminente de ces monstres, la Province connu une terrible défaite, le roi et la Reine furent tués, mais dans le malheur qui venait de touchait la Province, il y avait un miracle le Prince Arum fut épargné, ce qui permit de conserver un roi. Toutes les troupes du royaume pourchassaient Yan le Géant, c’est pourquoi, ils se replièrent dans les territoires de l’Est, qu’ils contrôlent toujours.

    -Donc si je comprends bien, notre première mission sera de tenter de libérer cette province, questionna Laura.

    -Plus ou moins, n’oublie pas que pour le moment nous parlons de pays or c’est tout un continent que vous devez libérer, répondit Ratibuma.

    Soudain, le mage fut couper dans ses explications par un bruit, il tendit l’oreille :

    -Quelqu’un frappe à la porte, reprit-il.

    En effet, quelques secondes après Thoron ouvrit la porte.

    -Bonjour grand mage, déclara t’il, j’espère que mon élève ne vous as pas trop causé de problème ? Questionna-t-il.

    -Au contraire, elle a été parfaite, lâcha le mage.

    -Au revoir mage, déclara Laura.

    -Attend, je dois te donner un coffre, il continent une carte de vos futures missions ainsi que des continents que vous devrez libérer, mais tu ne dois pas l’ouvrir avant d’avoir était déclarer prophète, c'est-à-dire au moment ou tu seras officiellement reconnu comme une personne en mesure de sauver notre peuple, prends en bien soin, déclara le mage.

    -C’est un honneur, dit Laura.

    -Au revoir, déclarèrent les trois personnages en même temps.

    Laura et Thoron, après avoir mainte et mainte fois salué le mage, empruntèrent le chemin inverse ; celui de l’Arbre… Laura était exténuée, elle en avait appris des choses aujourd’hui… Une fois arrivé au Palais, Thoron déclara :

    -Bien, je suis fière de toi Laura… Tu peux monter de reposer dans ta chambre… Nous passons tous ensemble à table dans dix minutes.

    -Merci Thoron, à tout à l’heure, reprit Laura.

    Thoron repartit donc, laissant encore une fois Laura seule, elle en profita pour prendre un bain, et s’allonger, elle avait besoin de se détendre.

                                                ***

                 Max et Marc, après une courte nuit de sommeil, eurent du mal à se réveiller, et lorsque Ghor et Forx toquèrent à la porte aucun des deux n’eut la force de se lever pour aller ouvrir la porte,  finalement Ghor décida de pénétrer pour les réveiller :

    -Debout !!! Dépêchez-vous ! Vous êtes en retard ! Je vous donne vingt minutes pour vous préparer et nous rejoindre dans la cour centrale, vous n’aurez pas une seconde de plus, sinon vous serez de corvée de ménage pendant une semaine ! Activez-vous ! Ordonna-t-il.

    La porte se claqua aussitôt, Marc un peu plus sage que Max, décida d’obéir, il se leva, par la même occasion il retira les draps de Max, ce qui l’énerva… Tout deux sortirent donc de leurs lits, Marc préféra prendre une douche, Max lui ouvrit le placard pour prendre des habits, il y trouva deux tenues d’elfes ; un haut brun clair, une ceinture et des bottes noires et un pantalon vert. Ils se vêtirent en hâte et allèrent retrouver Ghor et Forx dans la cour intérieure.

    -Allez prendre les épées, dans l’armurerie, ordonna Ghor.

    -Ou est-ce, questionna Marc

    -Vous n’avez qu’à chercher, répondit sèchement Ghor.

    Une fois les deux enfants éloignés, Forx ne put s’empêcher de réprimander Ghor

    -Tu devrais être plus sympas avec ces enfants. Tu risques de les dégouter.

    -Non Forx, avec ces jeunes et surtout le mien, il faut y aller à la dure, sinon ils prennent le dessus et là…

    ***

                           Les deux maîtres étaient toujours entrain de se quereller dans la cour au sujet de l’éducation qu’ils devaient porter aux élèves. Marc et Max venaient enfin de trouver l’armurerie, ils rentrèrent donc dans celle-ci…

    -Bonjour, approchez les enfants je suis Koro, le forgeron de la province, vous désirez peut-être quelque chose, déclara un homme du fond de la salle.

    -Bonjour, répondit Marc, nous sommes les élèves de Ghor et Forx, ils nous envoient chercher nos armes dans l’armurerie, ils nous ont dit qu’ils vous avez demandé de nous les fabriquer et qu’elles étaient prête.

    -Oui, en effet, c’est vrai. Vous  êtes donc les fameux prophètes libérateurs… Laissez-moi une petite minute, juste le temps d’aller les chercher dans la remise…

    -Oui, il n’y a pas de problème répliqua Max, mais dépêchez-vous j’ai envie de taper sur Marc.

    Le forgeron se dirigea donc vers la petite remise… Au bout d’un court moment il réapparu avec deux grands sacs.

    -Tenez, dit-il en leurs tendant le sac d’arme, à l’intérieur de celle-ci, vous trouverai une épée, une hache, un arc, un poignard et des mini-lances… Si jamais vous avez besoin d’autres choses n’hésitez pas, je suis là pour çà.

    -Nous y penserons, lança Max en se précipitant à l’extérieur.

    -Au revoir, fit Marc

    -Au revoir jeune homme, répondit Max…

     ***

               Thoron commençait à s’impatienter, il ne tenait plus en place, commençant les cent pas à travers la cour, il lança :

    -Mais que font ces garnements ! Ou sont-ils ?

    -Ne t’inquiètent pas ils vont arriver, je le sens, répondit Forx.

    En effet, Marc et Max, arrivaient enfin, Marc était à la traîne écrasé par le poids de ses armes :

    -Allez, mais dépêchez-vous, hurla Ghor.

    -Sortez vos épées, et mettez-vous en garde, demanda Forx.

     -C’est comme si c’était fait, lança Max, je vais enfin pouvoir faire manger le sol à ce Marc.

    -Tu vas commencer par te calmer, s’énerva Ghor.

    -Mettez-vous en garde, jambe droite en avant, le bout de l’épée à la hauteur de vos yeux… ordonna Forx, Marc c’est toi qui asséneras les coups durant la première partie.

    -D’accord, répliqua Marc.

    -Et moi je fais quoi, s’impatienta Max.

    -Toi… tu te défends juste.

    -Bien, Marc tu lèves l’épée bien haut, tu vas frapper en avançant ta jambe gauche. Quant à toi, Max quand Marc lèvera son arme tu mettras ton épée de profil, pour te protéger et en même temps du fléchiras tes jambes… Vous êtes prêt à mon signal…Allez y, s’exclama Ghor.

    Puis ce fut une succession de coup d’épée jusqu’à :

    -Bien, il est l’heure de rentrer les enfants regagnez vos chambres et reposez-vous. Nous passons à table avec vos amis dans dix minutes.

    -A tout à l’heure, repris Marc.

     ***

    La nuit avait été longue pour tout le monde est en particulier pour Sauvage, elle qui était si discrète, si joyeuse, si heureuse, ne se sentait plus en mesure d’effectuer sa mission, elle déprimait, ayant peur de ne pas être à la hauteur, et de décevoir le peuple des elfes… Au lever du jour, ce fut donc sans aucun mal, qu’elle réussit à se réveiller. Quelqu’un toqua alors à la porte, l’obligeant à se réveiller :

    -Entrez ! C’est ouvert ! lança-t-elle.

    -Bonjour Sauvage, tu vas bien ? Tu as bien dormi ? Questionna alors Cordiors, son maître.

    -En fait, je ne sais pas si….

    -Si… l’à coupas Cordiors.

    -Si je suis encore à la hauteur, et si je ne vous décevrez pas, lâcha t’elle.

    -Tu sais Sauvage, dans la vie il ya souvent des déceptions des coups de barres, mais il faut toujours savoir ce relever, le philosophe Arum disait d’ailleurs que pour mieux se relever il fallait tomber plus bas, cela veut dire qu’une fois tombé, tu ne peux plus tomber plus bas, tu peux juste te relever. Donc là, tu es au plus bas de ton moral, mais tu ne peux pas être plus bas, et forcément tu vas te lever, expliqua Cordiors.

    -Tu as peut-être raison, finit par dire Sauvage.

    -Tu es prête pour ton premier cour, aujourd’hui tu vas apprendre à hypnotiser des gens, tu peux me rejoindre dans trente minutes dans la salle au fond du couloir pour un cours particulier.

    -Hum, oui j’y serai, enfin je crois, répliqua Sauvage.

    Cordiors laissa donc Sauvage méditait tranquillement sur les paroles qu’il venait de lui dire. Il se dirigea seul vers la salle de magie commençant à préparer son cours et ses explications, quelques minutes après Sauvage le rejoignit.

    -Déjà, s’étonna Cordiors, tu as réfléchi à ce que je t’ai dit.

    -Oui en quelques sortes, expliqua Sauvage.

    -Tu es prête pour m’hypnotiser.

    -Je suppose, répondit Sauvage.

    -Bien déjà je vais t’apprendre les principes de l’hypnose ; lorsque tu hypnotise quelqu’un tu contrôle son esprit et ses pensées : tout d’abord, il faut bien te concentrer, tu dois fixer ton "sujet" droit dans les yeux, ensuite sache qu’il faut que tu caches ta tentative d’hypnose, regarde bien, je vais te montrer.

    -D’accord, répondit Sauvage.

    -Tu es sous mon contrôle… Dehors il fait très beau… Tu vas obéir à ce que je te dirai… Oh ! Il y a du soleil… Tu aimes ce que je te dis d’aimer, tu fais ce que je veux que tu fasses… Sinon, tu sais à quoi ressemble le Soleil… Regarde bien mes yeux… Justement, tu as de très beaux yeux… Au bout de trois, tu te mettras à genoux… Tu aimes les chiens ? Et au bout de dix secondes tu arrêteras et tu redeviendras normal…. 1, 2, 3…

    Aussitôt, Laura se mit à genoux et comme Cordiors l’avait dit… Et au bout de dix secondes elle redevint normale ;

    -Tu m’hypnotise oui ou non demanda Sauvage.

    -En fait, je t’ai déjà hypnotisé, mais l’hypnose efface les pensées et ce que tu avais dans le cerveau.

    -Alors c’est facile n’est-ce pas ? Tu vas m’écouter ? Tu as vu le Soleil dehors ? Ecoute-moi bien Cordiors ce soir dès que tu entendras ton prénom, tu renverseras de l’eau sur la tête de ton voisin. Tu es beau Cordiors. Maintenant réveille-toi, et oublie tout ce qui est arrivé, somma Sauvage

    -Qu’est ce qui s’est passé ? Questionna Cordiors, j’ai un de ces mal de tête.

    -Ben, j’en sais rien, çà m’arrive aussi assez souvent ce truc là…, tenta Sauvage pour ne pas se faire disputer

    -Bien, retourne dans ta chambre jusqu’au diner, je vais aller me reposer. A tout à l’heure lança-t-il.

    Sauvage fière d’avoir réussi à hypnotiser son maître regagna sa chambre, elle attendait avec impatience l’heure de dîner, pensant qu’elle allait bien rigoler…

     ***

                Lucie, plus habituée au froid que ses camarades avait dormi paisiblement, elle savait résister au froid, non pas qu’elle le voulait, mais dans son ancienne vie, elle y était obligée… Ce ne fut que tard dans la matinée qu’elle se réveilla, bercer par le doux chant des oiseaux, le soleil était déjà presque au zénith, elle réussit à se lever sans aucun mal, se mettant d’abord assises sur le bord de son lit, elle ne put s’empêcher de jeter des coups d’œil furtif dans les alentours de la pièce… Soudain, son regard, se figea sur un bout de papier qui semblait avoir été glissé sous sa porte, elle se leva, le ramassa et le lut :

    Chère Lucie, voyant que tu dormais à poing fermé quand je suis venu te réveiller, j’ai préférer te laisser te reposer, par conséquent, le programme que nous avions prévu aujourd’hui est annulé, mais ne t’inquiète pas, tu ne vas pas rester ici, inactive durant toute la journée. Bien au contraire, tu vas te rendre à l’herboristerie du royaume chez l’apothicaire Edmund qui t’apprendras quelques secrets sur des plantes médicinales, nous nous retrouverons au diner de ce soir dans la grande salle. A tout à l’heure. Signé ton amis Miniums.

    Lucie se dirigea donc vers son armoire, lorsqu’elle ouvrit la porte elle fut étonnée de trouver une belle petite jupe bleue ainsi qu’un tailleur jaune et des chaussures rouges, elle fut très contente car c’était ses couleurs préférées. Elle alla en toute hâte à l’herboristerie, pénétra dans celle-ci, la pièce était chaude, on pouvait voir de toutes part, des casiers avec marqués des noms de plantes que Lucie qui en savait beaucoup sur les plantes ne connaissait pas… Il n’y avait personne dans la pièce, ce qui inquiéta Lucie :

    -Y a quelqu’un, lança t’elle dans la pièce.

    Personne ne répondait :

    -Bonjour, il y a quelqu’un, je suis Lucie, et je suis envoyé par Miniums pour recevoir une « formation » sur les plantes médicinales par l’apothicaire Edmund, tenta t’elle.

    Soudainement, une voie se fit entendre au fond de la pièce :

    -Lucie ? Tu es celle qui est capable de nous délivrer ? Enchanté, je suis Edmund l’apothicaire de L’Arbre Sacré, Miniums t’a envoyer ici parce qu’il voulait que je te parle des plantes qui soignent ou non. N’est-ce pas ?

    -Oui c’est çà, répliqua Lucie.

    -Bien, suis-moi s’il te plait.

    -Je vous suis, répondit Lucie.

    Edmund fit passer Lucie par une trappe étroite qui donnait sur une cave, là, une forte odeur de fleurs se dégageaient, au bout de cette pièce qui était très sombre et froide, il y avait une petite porte, c’est vraisemblablement par celle-ci que va passer Edmund, pensa la fillette. Et Lucie avait vu juste, c’est bien par cette porte que passa l’apothicaire, une fois la porte ouverte, Lucie put découvrir un laboratoire gigantesque… Edmund demanda à Lucie de s’assoir, et de mettre les vêtements de protection situés sur la porte, il lui conseilla de mettre des lunettes…

    -Bien, connais-tu des fleurs, questionna Edmund.

    -Si j’en connais, bien sur que oui, et j’en connais pas qu’une…

    -Donne moi voir le nom de dix fleurs que tu connais ? interrogea-t-il.

    -C’est facile : la tulipe, la jacinthe, la rose, les bleuets, les arums, le dahlia, le nénuphar, la gerbéra, le cactus, le pissenlit, les pâquerettes, l’iris… se vanta alors Lucie.

    -Je suis flatté, s’étonna Edmund.

    -Bien mais connais tu la floraty et la luxis.

    -Non, qu’est-ce ? Questionna Lucie.

    -Et bien vois-tu, la floraty est une très belle petite fleur s’apparentant aux pâquerettes, mais il ne faut pas se faire avoir, son parfum dégage une substance provoquant l’endormissement quant à la luxis, c’est une plante carnivore microscopique, je vais t’expliquer comment les prendre sans risquer la mort : il suffit d’avoir une rose sur le corps.

    -Comment agissent ces plantes, questionna Lucie.

    -C’est très simple, tu les intègres à un joli bouquet de violette, ce qui va pousser la personne à qui tu offres ce bouquet à le sentir, aussitôt il va s’évanouir, les luxis, sentant le parfum des floraty vont immédiatement sortir du bouquet et dévorer la personne. La mort sera alors instantanée.

    -Incroyable, lâcha Lucie, apprenez moi d’autres choses comme çà s’il vous plaît… supplia Lucie.

    -Je crains que çà ne soit pas possible, s’excusa Edmund.

    -Pourquoi, s’étonna Lucie.

    -Il est l’heure que tu regagnes ta chambre, et que tu te prépares pour le dîner.

    -Dommage, répliqua Lucie déçue.

    -A plus tard Lucie, je te laisse remonter seule dans ta chambre.

    -D’accord, merci pour tout ! S’exclama Lucie.

    Lucie retourna alors se pomponner dans sa chambre en attente du repas de ce soir, impatiente de retrouver ses amis.

    ***

             Le repas fut un festin,  sur la table de la grande salle, il y avait des frites et un cerf. Ce fut l’occasion pour les enfants et pour leurs maîtres d’échanger leurs premières impressions. Chacun put s’exprimer sur ce qu’il avait pu apprendre durant cette journée. Vers le milieu du repas, Thoron demanda du vin à Miniums tout en  prononçant son prénom, Miniums prit la cruche et la renversa sur la tête de Thoron, ce qui provoqua des éclats de rire dans la salle… A la fin, du repas, chacun regagna sa chambre, pour méditer sur cette journée qui venait de s’achever…

    ***

             Et ainsi, chaque jour, pendant plus de trois ans, les jeunes, ont été formés à toutes les techniques primitives de survie, de combat et de défense. Tous avaient acquérit de  nombreux pouvoirs qui différaient selon leurs personnalités. En revanche, seul un pouvoir leurs était commun, ils pouvaient communiquer par la pensée. Marc bien que toujours peureux avait développé un pouvoir incroyable, celui de pouvoir effacer la mémoire des personnes,  Sauvage quand à elle savait hypnotiser à la perfection. Max était devenu imbattable à l’épée. Laura, qui embellissait chaque jour était capable de se déplacer extrêmement vite tout comme son maître. Et enfin Lucie, elle avait obtenue des pouvoirs de voyance, en touchant un objet ou une chose elle était désormais capable de connaître toutes son histoire…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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